La campagne, ça vous gave !
Voilà moins de 24 heures que je suis là et je viens de vivre les pires instants de ma (hum je dirais pas vie) semaine, voilà qui est mieux.
Ce matin, opération (non, non pas espadon, rhoo les jeux de mots à deux balles mais quand je vais vous raconter la fin de mon histoire, vous allez comprendre mon désespoir) prise de sang. Bilan complet que je dois donner à l'anestésiste lundi matin. But, comme j'ai pas de carte de groupe sanguin, il a fallut m'en faire une et donc piquer dans les 2 bras. Je faisais vraiment pas la maligne. J'ai pas compter les tubes mais j'en voyais pas le bout. Ah quand le don du sang ???
Ensuite on part avec ma mother au marché. Attention les stations, le marché de (j'allais dire bouzeux ville mais Béa, t'es encore là bas alors hum) pécors ville (avoue que c'est pas faux). Je me suis sentie parisienne dans l'âme (mon dieu moi !?). Les gens ont un accent détestable (que j'ai jamais eu à ma plus grande fierté), ils sont trop mal habillés (je dis pas que je suis une fashion victim, loin de là, mais faut vraiment le voir pour le croire), les filles maquillées et coiffées comme des p***es, beaucoup de jeunes de mon âge avec des gosses (voir plus jeune). Maman me dit, mais pourquoi tout le monde te regarde ? Après une rapide analyse de la situation, j'étais un peu trop bronzée pour faire partie du paysage, ça doit être ça, ils ont du se dire un peu trop d'uv cocote. Pffff !!!
Retour at home. RAS de l'après midi. Et le soir, je tente de faire capter mon portable. Bah oui dans mon village, les portables ne captent pas, au mieux on a un trait. Donc j'attrape ce si précieux trait. Orange m'annonce que j'ai 2 messages sur ma messagerie. Hum ! J'écoute et là, crise cardiaque.
" Bonjour mademoiselle, Janine de la société X, j'ai bien reçu votre candidature pour le poste d'assistante commerciale/marketing, pourriez-vous me rappelle au 01. pour que nous puissions convenir d'un entretien si vous êtes toujours disponible." Nooooooooonnnn ! Donc déjà là, sous le coup de l'émotion, j'ai raccroché, ne me doutant pas ce qui se cachait derrière le deuxième message.
"Bonjour mademoiselle, Georgette de l'agence interim viv'l'emploi, j'aurais la possibilité de vous proposer deux postes d'assistante marketing près de chez vous soit mi-août, soit début septembre, j'aurais besoin de vous rencontrer rapidement, rappellez moi au 01." J'étais KO à la fin du deuxième. Purée, j'attends des mois sans rien avoir et là, forcément quand ça m'arrange le moins, ça tombe du ciel.
Donc j'appelle demain, je n'ai que deux dates dispo mardi ou mercredi (sachant que mercredi, j'avais rendez vous chez le dermato pour me faire enlever un grain de beauté, tant pis s'il faut j'annule). Ca va me couter encore 40 euros d'allé/retour mais rien à faire, pour du boulot... Je suis désabusée, c'est pas possible ! Par contre, s'ils peuvent pas ces jours là, ça me repousse au 26 juin et là, j'pense pas que ça va le faire. En tout cas, un truc qui me soulage, c'est qu'en vacance, aucune opportunité, aucun appel comme quoi, j'ai bien fait de partir !